
La troisième audience pour l'indemnisation de l'État dans l'affaire Suraj a eu lieu le lundi 12 mars 2012 à partir de 14h00.
La dernière fois, le juge président avait indiqué au défendeur, le gouvernement, qu'il devait répondre correctement plutôt que de retenir sa plaidoirie. En réponse, le mémoire préparatoire soumis par le gouvernement était cette fois un résumé de ce que nous, les plaignants, avions soumis. La défense a insisté auprès du défendeur, affirmant que le fait de ne soulever aucune objection à nos arguments signifiait qu'il n'y avait pas de contestation des faits. Mais le défendeur a rétorqué qu'il n'avait organisé que les détails et qu'il souhaitait s'assurer que la sanction pénale ne serait pas entravée. Outre le fait de retenir sa plaidoirie, cette réponse était également malhonnête, et des voix furieuses se sont élevées parmi les spectateurs, demandant : « Combien de temps allez-vous laisser cette affaire sans solution ? »
À la suggestion du juge président, les plaignants résumeraient leurs arguments jusqu'à présent et feraient tout ce qu'ils pouvaient avant la prochaine audience, puis le tribunal déciderait comment répondre.
La prochaine audience aura lieu le lundi 21 mai 2012, de 16 h à 19 h 05, au tribunal. J'espère que vous viendrez constater par vous-même combien de temps le gouvernement continuera à réagir de cette manière. Merci de votre coopération.